Prologue :
Un monde parfait
Un garçon, âgé d'environ 15ans, marchait tranquillement dans une rue bondé de Tokyo. Il écoutait de la musique et fredonnait d'un air joyeux. Il faisait chaud donc il ne portait qu'un tee-shirt noir et un jean. Ses cheveux étaient mi-long, noirs et surtout mal coiffé ce qui trahissait son caractère négliger. Il ne regardait que droit devant lui, ne se préoccupant pas des bruits de la circulation, ni des gens qu'il bousculait sans le vouloir. Sa précipitation indiquait son impatience quand à atteindre sa destination.
En effet, ce garçon devait arriver à l'heure, car sa petite-amie l'attendait. Leur lieu de rendez-vous préféré était l'immense parc qui se situait juste en bas de la rue, mais il commençait à prendre du retard et son agacement se laissait paraître sur son visage. Ors il ne pouvait lutter contre la marré humaine qui parcourait cette même rue et jouer des coudes restaient sa seul option.
Il parvint enfin à s'extraire et rentra dans le parc. Les arbres replaçaient les gratte-ciel et les fleurs arboraient les abords du chemin. Il accéléra le pas, sans accorder la moindre attention sur le changement soudain de décor. Il s'approchait enfin de sa destination. Il arriva dans un immense cercle entouré par les parterres fleuris et des bancs. Chaque chemin qui partait en direction de tous les recoins du parc, se croisaient ici. Comme pour immortaliser ce lieu, une fontaine trônait au centre. Le bruit de l'eau ,qui s'en écoulait, rendait l’atmosphère reposante.
Le garçon s'arrêta enfin, il venait d'apercevoir la personne qu'il l'attendait. Mais il ne pouvait bouger aucun muscle, absorbait par la scène. Une fille était assis sur un banc juste devant la fontaine. Le reflet de la lumière par l'eau créait une aura blanche qui contrastait avec les cheveux noirs et longs de la fille. On pourrait la confondre aisément avec un ange. D'ailleurs, son visage apportait encore plus de beauté au spectacle. L’enchantement se brisa lorsqu'elle se leva.
Le garçon reprit ses esprits et s'approchait de l'être angélique. L'ayant reconnu, cette dernière lui souriait. Elle le regarda ensuite d'un air réprobateur.
-Sais-tu quelle heure il est ?
-Oui, je suis désolé, il y avait du monde sur l'avenue et...
-Pas d'excuse ! Tu arrive toujours en retard ! A croire que tu n'es pas si heureux de venir avec moi...
Le garçon, piqué par cette remarque, approcha doucement sa main et la posa sur les joues de la fille. Il observa les yeux noirs de cette dernière. Elle fut un peu déstabilisée.
-Je t'adore, Yume.
-Arrête ! Tu sais très bien que si tu me dis sa avec ce regard, je te pardonnerais. Mais... moi aussi je t'adore, Sora.
Le garçon l'embrassa alors. Ils restèrent un long moment ainsi, profitant du moment de tranquillité du parc. Enfin, presque avec regret, leurs visages s’éloignèrent et il se prirent la main.
Yume et Sora, deux êtres qui s'aimaient passionnément, profitaient pleinement de leur vie. Rien ne semblait pouvoir les séparer. Le reste de la journée, ils firent comme tous les couples normaux : flâner dans les magasin, boire à une terrasse de café, parler, rire, savourer le moment au maximum.
Un jour, peut-être, ils se marieront, auront des enfants, exerceront un métier, se disputeront et se réconcilieront. Oui, ils vivront une vie banale mais de leur point de vu, c'était leur bonheur à eux.
Le soir tomba trop rapidement à leur goût. Sora vivaient loin de ce quartier et devait absolument prendre son métro. Près de la station, ils se dirent au revoir se promettant d'avoir un autre rende-vous rapidement. Mais, demain ils avaient des obligations et après-demain c'était la rentré. Malheureusement, Yume, âgée de 14 ans, attaquerait sa 3ème année de collège alors que Sora, sa 1ère année de lycée. De tout façon, ils habitaient loin de l'autre, donc Yume, dans un an, rejoindra un autre établissement que son petit-ami.
Sora monta dans le transport. Il regarda le ciel à travers la fenêtre en repensant à la relation qu'il entretenait avec Yume. La distance qui les séparait n'avait aucun impact négatif sur leur lien. Bien au contraire, la joie ,qu'il éprouvait à la revoir, renforçait son amour pour elle. Mais s'il ne savait comment Yume considérait cette distance. Cela la rendait-elle triste ? Il hésitait à lui demandait de peur de sa réaction. Il ne voulait en aucun cas que les choses changent.
Il arriva enfin chez lui, vers 22h. Sa mère l'attendait, les bras croisé. Le regard ,qu'elle porta à son fils puis à la pendule, indiqua son mécontentement. Comme toutes les mères, elle n'était pas rassurer de voir son fils rentrer aussi tard. Sora soupira devant son comportement et répondit à la réprimande silencieuse.
-Tu sais où je suis allé et pourquoi j'y suis allé. Ce n'est pas un quartier dangereux, loin de là. Et non, je ne fume pas ni ne bois. Mon haleine ne pu pas la boisson et je n'ai aucune trace sur moi d'une quelconque poudre blanche suspecte, ni de capote d'ailleurs.
-Je ne t'ai rien dit, il me semble. Je te fais confiance. Le garçon que j'ai élevé ne sera sûrement pas devenu un délinquant ! Tu t'es bien amusé avec tes amis ? Parce que n'oublie pas tu vas maintenant au lycée et donc tu dois te concentrer sur tes études.
Elle sourit.
-Mais tu as droit à une petite-amie, tu te dois de ma la présenter car...
-...elle doit être polie et aimable. Gentille et sincère.
-je vois que tu as retenu la leçon. Vas manger.
Sora lui sourit. Il savait que sa mère se faisait du souci pour lui, il ne lui en voulais pas pour sa. Il était quelqu'un de capable et il ne trahirait pas ses attentes... sauf en ce qui concerne Yume. Il était près à tout sacrifice pour elle.
Il s'assit sur une chaise dans la cuisine et goûta à la soupe, elle était très bonne.
En fait, Sora avait peur de la réaction de sa mère si elle apprenait sa relation avec Yume. La distance serait pour elle un premier problème. Le deuxième problème était que, aussi surprenant que cela puisse paraître, Sora et Yume n'évoquait jamais leur famille respective. Yume évitait d'aborder ce sujet et Sora ne la forcerait pas à en parler. Le plus important était leur amour et rien d'autre. Il le dévoilera à sa mère le temps voulu.
Après avoir fini sa soupe, il monta dans sa chambre. Il se déshabilla et s'installa sans son lit. Il ressentis une grande fatigue, Morphée irait bientôt le chercher. Il réfléchis à sa journée : une petite-amie, une mère, le lycée, une vie banale en somme. En clair, il possédait tous les caractéristiques du bonheur simple.
Il s'endormit, son monde était parfait.
PROCHAINEMENT: chapitre I Le lien brisé